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A propos d’ Aris Seirinidis
Le soir de 3 mai 2010, le compagnon Aris Seirinidis est accidentellement arrêté dans le centre d’Athènes, à un blocage routier des flics. Initialement, le chef d’accusation consiste de délits, mais au final, le service antiterroriste déterre un cas oublié de tir contre un van des CRS à Exharheia l’été de 2009. Le cas était connu par les médias comme « le cas du pistolero au sombrero et aux tongs ». L’élément de “preuve” essentiel est l’identification de matériel génétique (ADN) pris dans le portefeuille d’Aris au matériel trouvé sur un des masques chirurgicaux (dispersés sur les lieux suite à une manifestation et des troubles qui avaient eu lieu le jour avant) ramassés dans les environs de l’incident. Apres le rejet de sa demande de libération par un conseil réuni au bout des six mois de son emprisonnement, Aris est toujours détenu en préventive. Son procès est fixé pour le 9 mars 2011.Comrade Aris Seirinidis was arrested on the evening of May 3rd, 2010 in the centre of Athens, at a police check-point set up for an irrelevant to him case. Initially he faced a misdemeanor charge but in the end the anti-terrorist unit pulled out a forgotten case related to the shooting of a police riot van in the area of Exarchia in the summer of 2009, which became known by the media as “the case of the pistolero with the sombrero and flip flops” (due to the attire worn by the person that carried out the shooting). The main “evidence” against Aris was the matching of DNA taken from his wallet after his arrest with DNA found on one of the many surgical mask strewn around Exarchia (due to a demo and rioting that had taken place in the summer of 2009, exactly the previous to the incident day) that was collected on the day of the shooting. Aris Seirinidis’ trial in the first degree is set for the 9th of March 2011